Lors d’un achat d’un bien immobilier sur le territoire français, la méthode la plus courante est de passer par sa banque pour pouvoir obtenir un crédit. Systématiquement, l’emprunteur devra souscrire une assurance prêt immobilier. Pour l’assurance, l’emprunteur pourra alors choisir une compagnie d’assurance indépendant ou une compagnie proposée par sa banque. Il existe alors des moyens d’avoir une assurance prêt immobilier sans passer par sa banque. En cas de sinistre, les démarches à effectuer seront les mêmes qu’avec l’assureur proposé par votre banque.

Une assurance prêt immobilier sert à quoi ?

Pour couvrir financièrement le prêt immobilier que la banque vous a accordé, vous aurez besoin d’une assurance prêt immobilier. Il est possible de choisir un contrat d’assurance prêt immobilier sans passer par sa banque. Le paiement des mensualités de crédit sera alors garanti. En cas d’invalidité, d’hospitalisation ou de décès, le capital que la banque vous a prêté sera aussi remboursé par la compagnie d’assurance. La raison pour laquelle une assurance prêt immobilier est nécessaire concerne l’emprunteur qui pourra se trouver en état d’insolvabilité. Au cas où l’emprunteur ne sera pas alors en mesure de rembourser les échéances de crédit, ce sera l’assurance qui indemnisera la banque.

Est-il obligé d’avoir une assurance emprunteur ?

Il n’est pas obligé d’avoir une assurance emprunteur du point de vue légal. Par contre, aucune banque ne vous accordera un prêt immobilier en l’absence d’une assurance prêt immobilier. Pratiquement, avoir une assurance emprunteur est nécessaire. Un FSI ou Fiche Standardisée d’Information vous sera remis obligatoirement par l’établissement bancaire durant votre première simulation d’assurance crédit. Cette fiche contiendra la délégation d’assurance, le coût de l’assurance ainsi que les garanties minimales et les garanties que l’assurance vous proposera. Les garanties minimales obligatoires ainsi que les garanties supplémentaires proposées par la compagnie sont différentes pour chaque banque.

Choisir une assurance sans passer par la banque

La loi Lagarde permet d’obtenir une assurance prêt immobilier sans passer par sa banque. Appelée aussi assurance externe ou délégation d’assurance, vous pouvez librement choisir une autre compagnie d’assurance que celle proposée par l’établissement bancaire. L’établissement bancaire n’aura pas le droit de modifier les conditions d’emprunt ou d’augmenter les taux d’intérêts de l’emprunt si vous avez choisi une autre compagnie d’assurance pour votre assurance prêt immobilier. De nombreuses avantages apporte le fait d’avoir le libre choix sur l’assureur pour le prêt immobilier. En général, les meilleures couvertures se trouvent auprès des assurances externes. Les cotisations sont réduites de 50 % en moyenne.

Le choix d’utilisation des médicaments génériques implique le médecin, le pharmacien et le patient. Les informations fournies par le pharmacien son existence permettent au citoyen de choisir le traitement le moins cher.  

Quels sont les médicaments génériques ? 

Les médicaments sont définis comme génériques lorsqu’ils ont le même principe actif, la même forme pharmaceutique, la même posologie et la même voie d’administration que les médicaments de marque, mais qu’ils sont plus accessible côté prix. Les médicaments génériques sont des médicaments à tous les égards et peuvent être commercialisés en tant que médicament de marque n’est plus couvert par des brevets. Le médicament générique peut avoir le nom de l’ingrédient actif suivi de celui du fabricant ou d’un nom inventé. Le médicament générique n’a plus à amortir les frais de recherche. Il n’y a pas de frais promotionnels pour la commercialiser, car la molécule est déjà largement connue depuis des années. 

Comment et quand le médicament générique est-il mis sur le marché ? 

L’entreprise qui découvre un nouveau principe actif le brevète, donnant vie à une spécialité médicale au nom inventé. Une autre spécialité pharmaceutique contenant l’ingrédient actif breveté ne peut être commercialisée sans l’autorisation du titulaire du brevet. À l’expiration de la couverture du brevet, toute autre entreprise, ayant obtenu l’autorisation de l’autorité compétente peut commercialiser le médicament générique. Par conséquent, la commercialisation des médicaments génériques est retardée par rapport à d’autres pays où la couverture par brevet a une durée plus courte. Le prix d’un générique peut être bien inférieur au prix de la spécialité de marque, lorsque l’ingrédient actif était encore breveté. 

Quelle est la différence entre un médicament de marque et un médicament générique ? 

D’un point de vue pharmacologique, il n’y a pas de différence entre un médicament de marque et un médicament générique. Lors de l’enregistrement, le ministère de la Santé garantit l’égalité d’efficacité du médicament générique avec le médicament de marque. D’un point de vue économique, cependant, il existe une différence de prix qui peut être important, car le médicament générique est moins cher que le médicament de marque, il doit coûter au moins 20% de moins lors de l’enregistrement. Souvent, pour ne pas perdre de parts de marché, les fabricants ont tendance à aligner le prix du médicament de marque sur celui du médicament générique. En peu de temps, en raison de la concurrence, le prix d’un anti-inflammatoire de marque bien connu a été réduit de 50% lorsque, après l’expiration du brevet, d’autres sociétés ont produit le même médicament à un prix inférieur. 

Il reste faisable de résilier sa mutuelle santé depuis le 1er décembre 2020. La résiliation peut être réalisée à tout moment après une année de votre souscription, sans aucuns frais. Vous n’avez plus besoin d’attendre la date d’échéance de votre contrat pour y mettre fin. Mais comment résilier un contrat de mutuelle santé ?

La résiliation de mutuelle santé : comment ça marche ?

Avant, vous devez en général attendre la date d’échéance de votre contrat pour être sûr de ne payer aucune pénalité ni aucuns frais de résiliation. De plus, vous ne pouvez pas résilier votre mutuelle santé qu’à un seul moment dans l’année. Mais, aujourd’hui ce n’est plus le cas ! Il est possible de résilier sa mutuelle santé en cours d’année sans frais pour de bonnes raisons. Il peut s’agir d’une hausse de tarif injustifiée, d’un changement de situation personnelle (changement professionnel, déménagement, mariage, divorce…) ou encore d’une adhésion à une mutuelle d’entreprise obligatoire. En vous appuyant sur la loi Chatel, vous pouvez aussi annuler votre contrat au cas où votre assureur n’a pas envoyé l’avis d’échéance de votre mutuelle. Grâce à la nouvelle mesure en vigueur ou la résiliation infra-annuelle, la résiliation d’une mutuelle est toujours possible après un an de contrat sans attendre la date d’échéance.

Comment résilier une mutuelle santé avec la nouvelle loi ?

Avec la nouvelle loi, résilier sa mutuelle santé est réalisable après 12 mois ou plus de la signature de votre contrat. Avisez votre assureur sur votre espace client ou par mail ou par acte extrajudiciaire ou d’autres moyens prévus au contrat la résiliation de votre mutuelle. Notez que vous n’êtes pas obligé de lui envoyer par lettre recommandée la résiliation de votre contrat. Ainsi, vous avez décidé d’annuler votre mutuelle santé. Sachez que c’est votre nouvel assureur qui prenne en charge l’annulation de votre ancien contrat.

Quel est l’intérêt de changer de mutuelle ?

La résiliation d’une mutuelle présente de nombreux avantages. De plus, il n’est pas nécessaire d’expédier une lettre recommandée avec un accusé de réception. Vous pouvez aussi changer plus rapidement de mutuelle. Sachez que la nouvelle loi concerne tous les complémentaires santé.

Votre situation personnelle a beaucoup changé. Les remboursements ne conviennent plus à votre situation. Vous êtes entré dans la vie active ou parti à la retraite. Votre mutuelle est peut-être trop chère. Vous avez eu un enfant… La résiliation de votre mutuelle reste la seule solution pour couvrir vos besoins spécifiques.

Une bonne couverture médicale est indispensable pour prendre soin de sa santé. Certaines personnes remettent en question l’utilité de la complémentaire santé. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Comment elle fonctionne ? 

À quoi sert une complémentaire santé ?

La complémentaire santé intervient sur plusieurs domaines, notamment lorsqu’il est question de remboursement. Tout d’abord, elle rembourse les tickets modérateurs non inclus dans l’assurance maladie. Cette dernière ne prend en compte que la base de remboursement qui est facturée par les processionnels de santé. Entre autres, les dépassements que les professionnels de santés facturent sont pris en charge par la complémentaire santé. Cela inclut les consultations, les visites, etc. Sans oublier bien sûr les prothèses dentaires ou les optiques. Aussi, les dépenses de santé qui ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie sont couvertes par la complémentaire santé. En gros, la complémentaire santé va au-delà de ce que propose l’assurance maladie.

Que couvre une complémentaire santé ?

La complémentaire santé dispose de très nombreuses garanties. Généralement, elle couvre les consultations et les soins médicaux, l’hospitalisation, les médicaments, les dépenses en appareil optique et auditif, tels que les lunettes ou les lentilles. Toutefois, cette liste peut s’allonger en fonction de l’organisme, mais aussi le niveau de la complémentaire santé. En gros, tout ce que l’assurance maladie ne couvre pas. Cela peut s’agir des médecines douces, les cures thermales, l’implantologie, l’orthodontie et les prothèses non remboursées. Entre autres, les frais des personnes qui accompagnent l’hospitalisé, les opérations chirurgicales et bien d’autres encore. À noter qu’il existe deux types de complémentaire santé : la classique et le modulaire. Avec ce dernier, vous pouvez choisir votre niveau de couverture au niveau des postes de soins. La complémentaire santé classique, quant à elle, propose le même niveau de remboursement sur tous les postes de soins.

Conseils avant de souscrire à une complémentaire santé

Vous devez prendre en compte certains critères avant de souscrire à une complémentaire santé. L’étendue et le niveau de garantie. En effet, ce détail doit être adapté aux besoins de votre famille. La couverture de la complémentaire santé peut être personnalisée, selon les besoins de chaque membre de la famille. Entre autres, les délais de carence sont également à vérifier, ainsi que les frais cachés. Par ailleurs, n’oubliez pas de lire attentivement votre contrat avant de le signer. Vous devez savoir comment fonctionne réellement votre complémentaire santé, pour voir si elle vous convient. Enfin, il faut faire le bon choix de l’organisme assureur. Il est conseillé d’opter pour une mutuelle.

Projetez-vous de vous faire soigner à l’étranger ? Ou vous êtes en séjour temporaire et vous avez besoin de soins médicaux suite à une maladie ou accident ? Sachez qu’il est possible de se faire rembourser de vos dépenses de santé à l’étranger sous certaines conditions. Pourtant, cela dépend du pays où vous vous rendez. Comment donc se faire rembourser ses frais médicaux effectués à l’étranger ?

Remboursement de soins médicaux à l’étranger avec la CEAM

Le remboursement de vos frais médicaux à l’étranger est plus facile si vous avez votre CEAM (carte européenne d’assurance maladie) notamment si vous vous retrouvez dans un État membre de l’UE et EEE et en Suisse. Cette carte vous permet de vous faire soigner à l’étranger et de demander la prise en charge des frais encourus. Si les soins que vous avez faits sont gratuits pour les personnes qui habitent dans les locaux, ils le seront aussi pour vous. S’ils sont payants, il est possible de demander le remboursement par l’organisme national durant votre séjour. Ainsi, vous serez remboursé sur place. Vous pouvez faire également votre demande de remboursement à votre organisme d’assurance lorsque vous êtes rentrés chez vous.

Pris en charge des dépenses santé à l’étranger sans la CEAM

Si vous n’avez pas votre CEAM, les procédures de remboursement seront différentes. Si vous avez besoin de soins de santé à l’étranger, vous devez les payer peut-être. Mais une fois arrivé à votre pays, vous pouvez demander à votre organisme d’assurance leur remboursement. La prise en charge des frais médicaux à l’étranger sera faite sur la présence des justificatifs de paiements ainsi que sur la base des sommes prévus par le pays visité ou la législation française. Pour information, vous ne pouvez pas rembourser que les soins dont vous pouvez disposer dans votre pays d’origine. De plus, vous serez indemnisé à hauteur du montant des soins dans votre pays de départ, qui peut être réduit à ce vous avez dépensé.  

Les conditions du remboursement des soins programmés

Les frais médicaux à l’étranger des soins programmés que vous obtenez dans un pays hors État membre de l’UE/EEE et en Suisse peuvent, à titre exceptionnel, être remboursés par l’assurance maladie. Votre demande doit être acceptée par le médecin-conseil national. Cela doit prouver que vous ne pouvez pas obtenir les soins adaptés à votre état de santé sur le territoire français. Vos démarches consistent donc à faire une demande de remboursement de soins programmés dans les pays non Union européenne adressée au service médical de votre organisme d’assurance maladie. Cette demande doit être en compagnie d’un certificat médical de votre médecin.

La location de longue durée est de plus en plus courante de nos jours. Cette formule s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. Le principe consiste à louer un véhicule neuf en contrepartie d’un loyer mensuel. Comment ça marche ? Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une location longue durée sans apport ?

Fonctionnement de la LLD

La location longue durée permet d’accéder à un véhicule de son choix dans l’immédiat moyennant le versement d’un loyer mensuel. La durée peut aller de 12 à 60 mois selon l’accord des deux parties. Les services d’entretien et le coût de l’assurance sont généralement à la charge du propriétaire. Par conséquent, il n’y a aucun supplément à prévoir. Dans certains cas, le prestataire s’engage à prêter une autre voiture au bénéficiaire en cas de panne.

Cliquer ici pour découvrir ce contrat à durée déterminée qui prévoit un kilométrage limité. De ce fait, la résiliation anticipée n’est pas envisageable même en cas de situation délicate. En cas de dépassement, le conducteur s’expose à des pénalités. Aussi, en cas de dommage, la facture risque de s’alourdir à l’échéance. On tient à noter qu’à la différence de la LOA, il n’est pas possible d’acheter la voiture à la fin de la location.

Apport : est-ce obligatoire ?

Aucun apport n’est nécessaire dans le cadre d’une LLD. Cependant, il peut arriver qu’un dépôt de garantie soit exigé au moment de la signature du contrat. Cette somme sert à couvrir les dégâts constatés à la remise des clés. Toutefois, si le véhicule est intact, le dépôt sera restitué. En somme, il n’est pas nécessaire de prévoir un investissement assez conséquent pour disposer d’un véhicule du dernier cri.

Les mensualités d’une location longue durée sans apport vont dépendre essentiellement de la valeur du véhicule, de la durée de la location, du nombre de kilomètres effectués, de l’assurance et des services optionnels. Afin d’éviter les déconvenues, il faut être très attentif aux différentes prestations comprises dans le tarif.

Bon à savoir !

Ceux qui optent pour la location longue durée sans apport ne sont pas propriétaires de la voiture. Ils gardent le statut de « locataires ». La carte grise sera alors au nom du loueur. Au cas où ils souhaiteraient prêter la voiture à une tierce personne, le nom de cette dernière doit figurer dans le contrat : elle devient une cocontractante.

Pendant toute la période de la location, le locataire peut demander une modification du contrat en fonction de ses besoins (une augmentation du kilométrage par exemple). Mais dans ce cas précis, il faudrait prévoir des frais additionnels.

Enfin, puisqu’il est quasi impossible de résilier le contrat avant le terme, il est conseillé d’opter pour une durée raisonnable. Sinon, en cas d’imprévu, vous serez contraint de payer une pénalité.

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